Avant le départ, lorsque nous décrivions notre itinéraire, à peine le mot Bilbao prononcé, les interrogations et mises en garde sur la traversée des Pyrénées se multipliaient. Notre chargement étant momentanément passe à 75 kg (livres pour le cargo, et compléments de dernière minute : cuit-riz, micro-onde, écran plat…), nous avions donc prévu sagement d’emprunter la route du littoral au plus proche du niveau de la mer…Notre expérience de l’Irlande aurait dû nous alerter : la route du littoral est parfois plus synonyme de corniches et de falaises, que de petites routes tranquilles en bordure de plage !
Renseignements pris à Bayonne auprès de Pascal, notre base arrière locale, et de voyageurs à vélo de l’association Bizi, le présage d’un relief assez difficile et d’une route plutôt fréquentée se confirmait… Pour les cyclistes, la solution porte le joli nom de « Topo » : un petit train qui part de Hendaye, et rejoint el Pais Euskadi, le Pays Basque espagnol !
Dopés par les encouragements des Surfriders (association agissant pour la protection des océans), nous voila partis à vive allure pour un bout de Pays Basque français jusqu’à Hendaye. Notre beau drapeau Enviroulemonde, cousu main avec amour et précipitation la veille du départ, n’aura pas supporté le dépaysement… celui-ci a pris son indépendance au Pays Basque, discrètement, au détour d’une grande descente. Paix a son âme, car comme dirait le sage : « il n’ira pas loin, il n’a pas d’argent ! »
Notre arrivée par le Topo à Deba en Espagne, nous promettait une côte « plus sauvage » et moins de voitures. Les paysages ont tenu leurs promesses et les petits villages accrochés aux falaises sont pittoresques. Une particularité du coin qui nous aura marqué est la localisation des campings. Certes, on ne peut pas faire de deux expériences une généralité, mais quand même !!! Ceux-ci sont situés au sommet des collines. C’est ainsi que pour dormir, deux soirs de suite, nous avons posé pied à terre dans nos premières vraies montées.
Nous n’étions pas trop de deux pour pousser les vélos un par un, et atteindre le camping le plus haut du monde ! Ces petites galères furent vite oubliées, grâce au soleil et à la vue imprenable.
La réserve de biodiversité d’Urdabai, nous a fait découvrir des petites routes sinueuses, qui révèlent tout le charme du vélo-couché… Si vous avez déjà rêvé de faire un tour de tapis volant au milieu d’une foret verdoyante, vous serez comblés par une descente vers Guernica, à travers ce massif montagneux. Cette expérience nous aura également fait prendre conscience de la nécessité d’alléger nos bagages pour la suite du voyage… Au vu du relief et du rendez-vous que nous avions à Bilbao, nous avons repris un bout de train. Ces quelques kilomètres en transport en commun nous aurons fait gagner du temps et nous aurons reposé du relief traversé.
Aujourd’hui, nous sommes à Bilbao. Après quelques jours en famille, nous attendons patiemment notre cargo qui a du retard. Comme nous a dit au téléphone notre contact au port (en espagnol) :
- Lé cargo a quitté Léabré hier…
- D’accord, et où se trouve Léabré…?
- Cét oun port en France, au Norte…
- Ah OK… Le Havre !
Nous embarquons donc demain dans la matinée, et il quittera le port direction Dakar dans la soirée, notre première escale…
Wahhh et ben l’aventure continue fort!! et vous avez déjà des têtes de voyageurs
et vous allez l’air bien en forme, c’est cool!
allez demain le grand départ, vous allez presque nous quitter une 2e fois..
Bon embarquement, Grimaldi lines c’est ça ? ça en jette quand même!
des énoooormes bises!
(profitez en bien pour vous reposez, on sait que vous aurait un accés limité à internet, pourtant la vie sur le cargo ça doit être riche en anecdotes…!)
Commentaire by Claire — 8 avril 2010 @ 19 h 40 min
salut à vous
Je me faisais du soucis de ne pas avoir de nouvelle( ça promet pour la suite) mais je vais m’arrangée promis!!!!!
enfin vous êtez bien au rendez-vous du bateau, c’est une 1er étape
l’aventure sera plutôt au calme jusqu’en Argentine, mais pour repartir de plus belle
Vous avez mon sotient morale en attendant que mes pied prennent des rollers
Bises
Commentaire by Nicole — 9 avril 2010 @ 12 h 07 min
Ah les amis, c’est l’heure de la traversée, du voyage vers encore plus d’inconnu et de surprise ! Ouvrez grand les yeux, les oreilles, les papilles ! Le monde s’ouvre à vous !
Profitez bien et n’en perdez pas une miette, car nous, on veut tout savoir
Mille bises à vous deux et à vos coéquipiers du cargot. Alors ils sont comment ?
Prenez soin de vous !
Commentaire by Valérie — 9 avril 2010 @ 22 h 09 min
Bravo pour cette première tranche de voyage en Europe !! Quelles péripéties pour pousser les vélos l’un après l’autre. Vous n’avez pas l’air trop découragés par ces reliefs, tant mieux !!
Je suis heureuse pour Laure de savoir que vous avez un cuit-riz !!!! Il ne va peut être pas vous suivre partout ?
J’espère que vos parents ont bien profité des quelques derniers jours à Bilbao.
Bon voyage en cargo !!! Et bonnes leçons d’espagnol et italien.
Bizz
Cécile
Commentaire by Cécile — 14 avril 2010 @ 9 h 21 min
que comptez vous faire d’un cuiseur à riz et d’un micro onde.
Sur le bateau vous n’êtes pas nourri(je pensais que oui comme pour les croissières) meme si vous n’êtes pas sur un paquebot. Bonjour les courses pour 28 jours
Commentaire by Nicole — 14 avril 2010 @ 12 h 22 min
Ou sont ils? Que font ils? Dans quel état errent ils?
Commentaire by Gaejane — 1 mai 2010 @ 16 h 13 min