Monter dans un
transport en commun est un acte assez anodin. Pour le cyclo-voyageur, cela prend une toute autre dimension : LA rencontre avec le chauffeur de bus.
Celui qui d’habitude reste une silhouette floue aperçue dans un rétroviseur, prend corps. Déjà, le cyclo-voyageur a un a priori. Sa perception du chauffeur est plutôt celle d’un chauffard qui, une main sur le volant, l’autre sur le klaxon, excelle dans l’art de frôler sa cible et de lui asséner à hauteur d’oreille un bon coup d’avertisseur sonore.
Munis de nos plus beaux sourires pour essayer de détourner son attention de la taille des vélos et du nombre de sacoches, nous nous approchons fébrilement du véhicule imposant. En réponse à notre espoir de monter à bord avec nos bolides, nous obtenons généralement un sourire narquois et le geste universel de frotter le pouce et l’index l’un contre l’autre…
Peut-être est-il aigri ? Enfermé dans sa cabine, dans l’impossibilité de sentir le vent dans ses cheveux, les odeurs d’herbe coupée, d’entendre le chant des abeilles, de se prendre des moucherons dans les yeux… bref jaloux de la liberté du cyclo-voyageur 
? Quelle autre motivation le pousserait à tourmenter de la sorte ces passagers particuliers, les menaçant de ne pas charger leurs montures à bord, ou carrément de les perdre en route si la rançon n’est pas versée dans sa totalité ?
Le face-à-face ne dure généralement pas très longtemps. L’arrivée d’autres passagers, bien plus chargés quoique sans vélo, grignote l’espace disponible dans la soute. En un instant, le voyageur à vélo sacrifie sa chère liberté au conducteur, lui-même ravi d’avoir débarrassé son terrain de jeu favori de parasites potentiels.
Une fois la transaction réglée, chacun retourne dans son camp et le chauffeur de bus redevient une silhouette observée dans un rétroviseur…
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Bonjour à vous cyclo-touriste.
Je vous que tous n’est pas toujours facile que cela le parrait.
Je ne pensait pas(c’est vrai j’ai un petit cerveau) qu’il fut si difficile de prendre un bus.
Il est vrai que vous vous trouvés souvent dans des situations plutôt rocambolesque par rapport a notre vie bien tranquille, voilà la rançon du voyage.
Mais que de chose vous emmagasinez, de souvenirs qui reviendront au files des années, parce que bien sur, même si vous le mettez par écrit tous les choses ne peuvent pas ressortir en même temps.
Grosses bises
Continuez à nous faire rêver
Nicole
Commentaire by Nicole — 22 juillet 2012 @ 9 h 25 min
j’ai bp aimé le titre …. votre humour et votre écriture sont un vrai régal pour moi.
pas facile en effet de prendre les transports en commun avec vos superbes montures, je comprends que qqefois elles encombrent un peu!!! je ne le voyais pas comme cela le chauffeur de bus , oui, le stresse le rend grincheux et peut etre jaloux de votre liberté… et pour vous il y a un prix à payer … de tte façon vs êtes à sa merci.
heureusement vous avez une grande autonomie avec mollets et cuisses en béton!!!
boycotez ces vilains personnages pour ne pas perdre vos sourires et votre bonheur de voyager.
chaque nouvelle de nos globes trotters nous ravie, ne nous oubliez pas !!!
on vous envoie pleins de bises , pas par avion , mais par montgolfière c »est plus écolo !!!
Commentaire by tricot michele — 29 juillet 2012 @ 14 h 44 min
Salut les loulous,
!
Ca faisait un moment que je n’étais pas aller sur le site prendre de vos nouvelles. C’est choses faites
Du coup, c’était pour dire pas grd chose, juste mettre un petit mot que l’on vous suit… à notre rythme aussi! Ici, c’est la période des vces (dans 2 semaines pour moi), du coup au lieu de rêvé sur votre site, je vais pouvoir moi prendre le grd air
Faites-y bien comme on dit par ici…
A bientôt (j’imagine déjà que se sera une de ces journées au bureau, où j’aurai envie de voir autre chose, d’être ailleurs
Commentaire by Sylvain Morillon — 17 août 2012 @ 8 h 30 min