Partagez nos reflexions
Suivez notre quotidien
Decouvrez le projet

29 janvier 2011

Auprès de mon arbre…

Filed under: Biodiversité — Mots-clefs :, , — admin @ 3 h 58 min

Entre Arica, suqueñuar la côté pacifique chilienne, et le lac Chungara culminant à 4600m, le village de Putre nous apparaît comme une oasis au milieu de ces montagnes abruptes et désertiques.
Nous avons ici la chance de rencontrer Victor, ingénieur forestier travaillant pour la CONAF (Corporation National Forestière, l’équivalent de l’ONF en France).

Il nous emmène dans son quotidien, à la découverte de la Queñua, un petit arbre des Andes dont la préservation lui tient à cœur. Elle pousse entre 3500 et 4600 m au-dessus du niveau de la mer, ce qui en fait l’arbre vivant le plus haut au monde. On la reconnaît à son bois rouge et son écorce multicouche, telle un mille-feuille.

Écoutez Victor nous présentant sa protégée :

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Nous poursuivons le reportage avec la rencontre de Don Tomas, éleveur qui souhaite planter Queñua et eucalyptus autour de sa propriété. Un personnage attachant qui ne manquera pas de vous séduire aussi !

2 commentaires »

  1. il est en effet très sympathique DON TOMAS , et quel courage de vouloir planter et entretenir tous ces arbres , la terre parait tellement aride.
    mais vouloir purifier son air pour vivre vieux et en bonne santé quelle belle leçon de morale!! et pourtant ses moyens sont réduits au minimum..je suis toujours étonnée de voir qu’à des milliers de km de nous des SAGES sans prétention oeuvrent pour la planète.
    un grand bravo à vous de nous les faire connaitre.

    bonne route ! on pense à vous

    bisous

    Commentaire by les mimis NANTAIS — 2 février 2011 @ 14 h 22 min

  2. J’ai toujours eu un grand respect pour les arbres et lors d’une randonnée en Finlande je regardais où je mettais les pieds lorsque j’ai découvert que je marchais sur des arbres. Pas sur des racines mais effectivement sur des arbres nains couchés par terre. C’était une randonnée au-delà du cercle arctique, la végétation sur laquelle je marchais était en fait des arbres qui se collaient par terre pour éviter les rigoureux vents du Nord.

    Dans notre imaginaire, forgé par l’histoire de France, les arbres se manifestent plutôt sous la former d’un magnifique chêne sous lequel Saint Louis exerçait la justice. Les arbres sont majestueux par « nature ». Parfois l’image est écornée par un poète qui montre que le roseau se plie mais ne rompt pas, sans pour autant que l’on puisse imaginer un forêt de roseaux.

    Un autre poète des arbres reste pour moi inoubliable : c’est Chalamov qui dans les Récits de la Kolyma, alors qu’il souffre du froid et de la faim dans un des camps les plus durs du Goulag, s’extasie devant ces arbres tendres et dociles qui dès que le froid survint se couchent par terre afin d’éviter d’être gelés. En effet, sous la neige protectrice ils peuvent passer l’hiver sibérien et retrouver leur jeunesse et leur force dès que le printemps arrive. Une telle attitude modeste devant les intempéries témoigne de la sagesse de la nature. Est-ce qu’elle résistera à l’homme moderne ?

    Commentaire by Michael — 14 février 2011 @ 9 h 38 min

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URL

Laisser un commentaire