Nous voilà d
epuis 2 mois en Nouvelle Zélande. Nouveau pays, nouveau continent, nouvelle langue, et nouvelle perspective : Bourriquet et Livingstone roulent désormais du côté gauche de la route !!
Nous le savions avant de débarquer à Auckland, le Kiwi (l’oiseau) est l’emblème du pays, mais nous avons découvert que la Nouvelle Zélande est aussi un gros producteur de kiwi (le fruit !). Petit interlude contextuel : elle est en fait le troisième producteur au niveau mondial. La Chine, dont le fruit est originaire arrive en tête, et étonnamment l’Italie arrive juste derrière. Enfin, tout ce qui est néo-zélandais prend le qualificatif de kiwi jusqu’aux habitants de ces deux îles du pacifique.
Dépaysés au milieu de collines verdoyantes à pois blanc, nous progressons
au rythme de la météo, sans pour autant échapper aux grosses averses de l’automne et au froid de l’hiver qui s’annonce. Le pays nous apparaît riche : non seulement nous sommes de retour en pays dit « développé », mais il y a ici une qualité de vie qui laisse rêveur. Nos rencontres, peut être loin de l’échantillon représentatif du Néo-Zélandais moyen, nous montrent un mode de vie très proche de la nature et l’habitude de cultiver son jardin. Habitude, ou hobby hérité des arrières grands parents venus coloniser les terres, mais aussi, de plus en plus le résultat d’une préoccupation de ce qu’il y a dans leurs assiettes et des effets sur leur santé.
En parallèle, il faut savoir que la Nouvelle Zélande est aussi un vaste terrain
de jeu pour apprentis sorciers OGM internationaux en quête de discrétion… Un exemple récent qui hérisserait la moustache de José : l’Autorité de Management du Risque Environnemental a approuvé en 2009 et 2010 des projets d’élevages d’animaux génétiquement modifiés (chèvres, et vaches porteuses de gènes humains), mais également des cultures OGM non confinées de pommes de terres, choux, brocolis, tomates, soja, navet, moutarde… et la liste est encore longue !! La cerise sur le gâteau, c’est que le sous-traitant néozélandais est fortement financé par des fonds publics…
Dans ce contexte, une grosse poignée de fermes biologiques résistent à l’envahisseur : l’occasion pour nous de vivre une expérience de WWOOFing (partage de la vie quotidienne et travail dans une ferme biologique) pour une douzaine de jours et apprendre nous aussi à cultiver notre futur jardin !