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13 novembre 2010

En espagnol, monter se dit « subir »…

Filed under: Amérique du Sud,Pérou — Mots-clefs :, , — admin @ 23 h 52 min

PhotoLaureMontéeC’est dès notre entrée en Equateur que nous saisissons toute la dimension verticale de cette étrange coïncidence de langage. Nous subissons en ce moment même un dernier bout de la cordillère des Andes, telles deux puces parcourant le pelage plissé et replissé d’un Sharpei.

Nous avons ressenti récemment une petite baisse de forme. En faisant un bilan du projet après huit mois de voyage, on s’est rendu compte que la parenthèse de trois ans sur d’autres projets est assez longue. Un besoin d’autre chose que la rigueur du voyage à vélo, une soif de rencontrer plus d’acteurs de terrain, d’apprendre plus, alors que le mode de déplacement choisi implique lenteur, efforts et patience.

Nous réalisons que chaque mode de vie, même itinérant a sa routine, et que celle-ci bien que confortable présente des côtés pesants. Comme tout le monde, le voyageur a des envies de ce qu’il n’a pas. L’être humain est-il un éternel insatisfait ? Ou plutôt manquons-nous de sagesse et de recul pour profiter pleinement de notre chance, de notre présent ?

Photo cultivateurAu milieu de ce questionnement, une rencontre nous remet en selle : nous visitons une coopérative de cacao biologique. Le partage du quotidien et de l’expérience des cultivateurs remonte en flèche les aspects positifs du projet. La consommation accrue de cacao n’y est sûrement pas étrangère ! ;-)

Comme dit Nicolas Bouvier : « Certains pensent qu’ils font un voyage, en fait, c’est le voyage qui vous fait ou vous défait… »

29 octobre 2010

Dis moi où tu habites…. je te dirais ce que tu fais !

Filed under: Amérique du Sud,Pérou — admin @ 15 h 36 min

Après avoir séjourné quelques temps dans l’effervescente ville de La Paz, c’est aux abords du lac Titicaca que nous décidons d’aller user de la gomme et de défier Eole à domicile, l’altiplano péruvien étant son terrain de jeu favori.

Au fur et à mesure de notre avancée vers Cusco, on se retrouve face à quelque chose de singulier : certains villages semblent se spécialiser dans une activité. Nous avons confirmation à Oropesa : « ici, 95% de la population se dédie à la fabrication du pain ». Le meilleur pain du monde d’ailleurs paraît-il !

Bon bien sûr, vous allez nous dire qu’il y a les rillettes du Mans, les saucisses de Strasbourg, les bêtises de Cambrai, les macarons d’Orléans… mais là, imaginez que tous les cinq mètres on vous propose la même chose à manger….un village entier qui sent bon le pain frais, ou encore la couenne de cochon frite. Rien de tel pour accompagner le café du matin !

Nous traversons également un village de Cuyeria (prononcé « couilléria »), ces petits restaurants qui servent uniquement des cuy à toutes les sauces….loin de nous l’idée d’un mauvais jeu de mots :-) ! Le cuy n’est autre que le petit animal dans une cage au fond de la classe de maternelle : le cochon d’Inde.

A Cusco, la spécialité locale est le touriste en boîte, alors nous restons quelques jours pour grossir les rangs de visiteurs du Machu Picchu… Un lieu qui reste magique entre 6 et 7h du matin lorsque seuls les courageux qui se sont levés à 4 heures du matin sont sur le site.

PS : malgré 9 jours à Cusco, et en dépit de recherches actives, nous n’avons pas trouvé le Commandant…